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                    LA FRANCE entre hier et aujourd'hui

La France, ou la République française pour les usages officiels, est un pays dont la métropole se situe en Europe de l’Ouest, et qui inclut des territoires à divers endroits du Globe. La France est membre de l’Union européenne. La France préside l'Union Européenne depuis le 1 juillet 2008.

De tous les grands États européens, elle est le plus anciennement constitué. Sa capitale est Paris. Le pays, en incluant les territoires situés outre-mer, a une superficie de 675 417 km² et une population d’environ 64,5 millions d’habitants[3]. Le français est la langue officielle de la République et l’on y compte 77 langues régionales[9]. La principale religion en France est le catholicisme.

Son économie est de type capitaliste avec une intervention étatique non négligeable depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins, depuis le milieu des années 1980, des réformes successives ont entraîné un désengagement progressif de l’État de plusieurs entreprises publiques.

Membre du Conseil de l’Europe, c’est l’un des pays fondateurs de l’Union européenne, de la zone euro et de l’espace Schengen. Elle est l’un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et fait partie du Groupe des huit (G8), de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de la Francophonie et de l’Union latine.

Militairement, la France est membre de l’Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Elle s’était retirée, en 1966, de l’organisation militaire intégrée, pour y revenir partiellement en 2002. La France fait partie des nations disposant de l'arme nucléaire.

Au cours du « Grand Siècle », la France a été façonnée par les arts et la philosophie. Berceau des « Lumières », elle a influencé les révolutions américaines, puis la Révolution française a insufflé l’élan et l’exemple démocratique dans le monde entier, développant des valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et, depuis 1905, de laïcité. Du fait des explorations de la Renaissance, des XVIIIe et XIXe siècles, la France a diffusé sa culture et sa langue à de nombreux peuples, au Canada, en Afrique, mais aussi dans quelques régions du Moyen Orient, d’Asie et du Pacifique.
 

Histoire

La France actuelle, pays de langue romane mais de superstrat germanique, occupe la plus grande partie des anciennes Gaules celtiques, conquises par Jules César, mais elle tire son nom des Francs, un peuple germanique, dont le nom signifie « hommes libres », qui se forma tardivement et s’installa sur une partie des terres de l’Empire romain.

Évolution du nom « France » et du territoir

Francia désigne à l’origine la région du nord de l’Europe, peuplée, ou plutôt dominée, par un peuple de guerriers germaniques qui se nomment eux-mêmes les Francs. Francia est une adaptation latine du IIIe siècle du terme Franko(n), nom que donnaient les Francs à leur domaine, alors situé probablement dans l'actuelle Flandre belge. En effet, dès les IIIe et IVe siècles les Romains avaient déjà des contacts avec les Francs, qu'ils enrôlaient comme mercenaires dans leur armée, et ce, bien avant les invasions germaniques proprement dites. Francia n’a alors pas une connotation politique mais plutôt géographique ou sociologique, comme le Maghreb ou les Balkans au XXIe siècle. Le peuple franc est avant tout un peuple de guerriers qui élit un chef de guerre nommé roi des Francs, et se place librement sous son autorité pour les affaires militaires. La guerre étant considérée comme la valeur par excellence de l’homme libre, franc finit par devenir synonyme de libre.

En 1204, le mot Francia désigne, pour la première fois, le territoire sur lequel s’exerce l’autorité de ce roi des Francs, qui commence sporadiquement à se nommer rex Francie sous saint Louis. Cette autorité se limite encore à celle qu’autorise le lien de vassalité, et ne porte donc que sur les seigneurs eux-mêmes, à l’exclusion de leurs territoires, de la population de ceux-ci, et même des propres vassaux de ces seigneurs. On peut donc par exemple rapprocher cet événement de l’utilisation à partir de 1957 d’Europe dans un sens politico-économique. Ceci ouvre toutefois la porte au concept d’une autorité civile du roi sur un territoire. Mais il faut attendre le XVe siècle pour que ce concept soit reconnu, bon gré mal gré, sinon accepté (guerre folle), par la plupart des seigneurs.

Histoire de France

Antiquité

Moyen Âge

Époque moderne

Époque contemporaine

Voir aussi :

Chronologie de la France

Au début du XVIe siècle le concept de « chose publique » fait une réapparition timide après avoir disparu avec la chute de l’empire romain. En 1499, le contrat de mariage du roi de France, qui dispose de la propriété de la France, tente, sans succès, de constituer un engagement non seulement entre les signataires, mais aussi entre leurs descendants, et même leurs successeurs. La nationalité française est définie à cette époque.

C’est aussi vers cette époque qu’un embryon d’État commence progressivement à se mettre en place. Jusqu’au milieu du XVIe siècle, le roi est un nomade qui se déplace avec toute son administration, ne restant jamais plus de quelques semaines dans la même résidence, ce qui limite singulièrement les possibilités de centralisation des fonctions étatiques.

Au début du XVIIe siècle, la politique étrangère de la France commence à dépasser les seules agressions militaires directes. Richelieu introduit la diplomatie comme une façon de faire mener ses guerres par d’autres pays.

La révolution française constitue l’acte de naissance de la Nation française, et du peuple français en tant qu’acteur politique. Il ne s’agit alors pourtant encore que de concepts tout théoriques. Ce sont les guerres napoléoniennes, et surtout les grandes guerres de 1870, 1914 et 1939 qui font de la nation française une image mentale partagée par les Français. Les difficultés économiques liées à la mondialisation du début et de la fin du XXe siècle exacerbent (comme dans le reste de l’Europe) ce sentiment national en un nationalisme.

Préhistoire, Protohistoire et Antiquité

Vercingétorix se livre à Jules César à l'issue du siège d'Alésia.
Vercingétorix se livre à Jules César à l'issue du siège d'Alésia.
Icône de détail Articles détaillés : Gaule et Gaule romaine.

La présence humaine sur le territoire de la France actuelle remonte au Paléolithique inférieur. L'un des sites les plus anciens (- 1 800 000 ans), contesté par certains auteurs, est le site de Chilhac (Haute-Loire). Plusieurs sites français ont donné leur nom à des faciès culturels, tels que l'Acheuléen, le Moustérien, le Solutréen ou le Magdalénien. Le territoire national compte un nombre important de grottes ornées du Paléolithique supérieur dont la plus connue est sans doute Lascaux (Dordogne, -15 000). À partir de -7000 environ, la région entre dans le Néolithique, le plus ancien village connu étant le site de Courthézon (Vaucluse), daté de 4560 av. J.-C. environ.

Arrivés vers -900 sur le territoire de la France actuelle, les Celtes en occupent l’ensemble au IIIe siècle av. J.-C.. Vers 680 av. J.-C., le littoral méditerranéen voit l’arrivée des premiers colons grecs, avec la fondation du comptoir d’Antibes.

La Gaule passe sous la domination romaine vers 125 av. J.-C. pour la Gaule narbonnaise, et en 51 av. J.-C., après la guerre des Gaules, pour le reste du territoire. Sous l’Empire, une civilisation gallo-romaine prospère se développe, apportant à la France une base de culture latine et conduisant indirectement à la christianisation, qui s’opère lentement du IIe au VIe siècle.

La France mérovingienne et carolingienne

Icône de détail Articles détaillés : Grandes invasions, Mérovingiens et Carolingiens.

La Gaule connaît à partir du Ve siècle l’époque des migrations barbares, avec la présence de plusieurs peuples, notamment les Burgondes, les Wisigoths et les Francs.

Une grande partie des régions constituant la France actuelle sont réunies sous Clovis en 507 (réunion sous la domination franque, ou regnum francorum, des Alamans, des Burgondes et des Wisigoths au nord des Pyrénées). Ce « royaume des Francs » qui s’exerce sur ce que l’on appelait encore la Gaule tire sa légitimité et son unité de sa romanité culturelle. Mais il est partagé puis réuni à de multiples reprises au gré des héritages des héritiers de Clovis (dynastie des Mérovingiens). Ces royaumes ultérieurs s’appellent Neustrie (Paris), Austrasie (Metz), Bourgogne (Chalon), Aquitaine (Bordeaux).

À partir du milieu du VIIIe siècle Pépin le Bref, roi des Francs non mérovingien, étend considérablement le royaume des Francs, bientôt érigé en Empire par son fils Charlemagne et son petit-fils Louis le Pieux. Après la mort de Louis, son domaine est partagé en trois parties où l’autorité centrale s’effondre rapidement, ramenant l’organisation de la région à la situation antérieure : la Francia orientalis (à l’est), la Francia occidentalis (à l’ouest) et entre les deux l’éphémère Lotharingie, domaine d’un empereur très théorique. La partie orientale correspond à ce qui devint plus tard l’Allemagne et la partie occidentale, à la France. C’est de 842, avec les serments de Strasbourg passés entre les petits-fils de Charlemagne, que date la source la plus ancienne attestant l’usage de deux langues différentes de part et d’autre du Rhin (le tudesque et le roman). Ce texte a donc souvent été présenté comme l’acte fondateur de la France (et de l’Allemagne). Des descendants de Charlemagne — les Carolingiens — conservent une influence symbolique sur des territoires correspondant très grossièrement à la France jusqu’en 987, date à laquelle le duc Hugues Capet est élu roi des Francs.

La France féodale

Icône de détail Articles détaillés : Capétiens et Maison capétienne de Valois.

Hugues Capet, en modifiant les règles de succession, crée les conditions qui permettront, au long des siècles suivants, la constitution de la France. Ses descendants, les Capétiens règnent alors sur la France, en trois dynasties successives (Capétiens directs, Valois et Bourbons), jusqu’en 1792 lorsque Louis XVI est déposé lors de la Révolution française, puis durant un intermède de trente ans, de 1814 à 1848.

Les premiers rois de la dynastie étendent progressivement le domaine royal, consolident la royauté franque malgré l’opposition des Plantagenêts, qui se matérialise par la guerre de Cent Ans. Mais ce n’est qu’à la fin du XIIe siècle que Philippe Auguste étend pour la troisième fois en un millénaire l’autorité du roi des Francs des Pyrénées à la Manche. C’est à cette époque qu’on commence à employer l’expression royaume de France, et que celui-ci acquiert un poids comparable à celui de l’Angleterre ou du Saint Empire romain germanique. Les derniers siècles du Moyen Âge, marqués par les crises de la Guerre de Cent Ans et de la peste noire, renforcent finalement l’autorité royale, qui ne devient incontestable qu’au XVe siècle, avec Louis XI.

Renaissance et absolutisme

Louis XIV en costume de sacre
Louis XIV en costume de sacre
Icône de détail Articles détaillés : Renaissance et Ancien Régime.

À la fin du Moyen Âge l’Espagne des rois catholiques et les possessions des Habsbourg s’unissent, ce qui donne naissance à l’empire de Charles Quint. François Ier et son fils Henri II luttent contre cette nouvelle puissance avec des succès et des revers. Mais les guerres de religion qui marquent la seconde moitié du XVIe siècle et le règne des derniers Valois (François II, Charles IX, Henri III) éloignent la France du théâtre européen.

Il faut attendre Henri IV, puis Louis XIII et son ministre Richelieu, pour que la prépondérance espagnole soit remise en cause au profit de la France. Malgré la disparition prématurée de ces acteurs, l’équilibre des forces est rétabli puis renversé, par de grands politiques comme Mazarin, notamment en 1648 (traité de Westphalie) et 1659 (traité des Pyrénées).

Dans le domaine colonial, le bilan est en revanche mitigé : malgré un bon départ en Amérique avec l’expédition de Jacques Cartier sous François Ier, une implantation réussie aux Antilles, en Louisiane, et au Sénégal sous Louis XIV, le manque de détermination de Louis XV a conduit à de graves échecs devant les Anglais en Inde et au Canada, et, ainsi, à rompre la dynamique créée par ses prédécesseurs.

La Révolution et l’Empire

Les difficultés financières, le refus des réformes et l’impatience du peuple conduisent à la Révolution française, de 1789 à 1799. Cet épisode marquant dans la construction de l’histoire nationale voit naître notamment la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et de la promotion des idéaux de liberté, égalité, fraternité.

La Révolution se déroule en plusieurs phases et commence par un essai de monarchie constitutionnelle, avec la réunion des États généraux, puis la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, les troubles politiques et sociaux (opposition du tiers état face à la noblesse) aboutissent à la chute de la monarchie, le 10 août 1792. L’ébullition révolutionnaire conduit à une succession de régimes (République de la Convention, Directoire, Consulat), tous en conflit quasi permanent avec les autres pays européens restés monarchistes, inquiets d’une propagation des idées républicaines.

À partir de 1799, Napoléon Bonaparte prend le pouvoir, d’abord comme Premier consul, puis comme empereur. Cette période voit l’instauration de nouvelles institutions, tandis que la France s’étend militairement à travers l’Europe, avant une période de sérieux revers. Cette période s’achève par la restauration des Bourbons en 1815.

Le XIXe siècle

La Restauration de 1815 marque le début d’une nouvelle tentative de monarchie constitutionnelle, mais les tensions des règnes de Louis XVIII puis surtout de Charles X conduisent à la Révolution de 1830 qui porte Louis-Philippe Ier au pouvoir. De 1830 à 1848, la Monarchie de Juillet est un régime soutenu par la bourgeoisie, mais qui suscite une opposition légitimiste, bonapartiste et surtout républicaine.

Cette dernière entraîne la révolution de février 1848 qui voit une tentative de régime présidentiel, la Seconde République.

Le 2 décembre 1851, le président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, organise un coup d’État. Le 14 janvier 1852, il est nommé empereur sous le nom de Napoléon III. Sous le Second Empire, le pays connaît les débuts de la deuxième industrialisation, impulsée par des orientations économiques libérales, fondées sur des constructions capitalistiques fortement structurantes (banques d’affaires, compagnies de chemin de fer et maritimes, industries lourdes et textiles, grands magasins, etc.). Sur le plan de la politique extérieure, Napoléon III s’assure la confiance du Royaume-Uni (guerre de Crimée) qui permet d’assoir l’influence de la France au Proche-Orient tandis que son action en Italie, contre l’Autriche, est couronnée de succès et conduit à la réunion à la France de régions du Piémont (Savoie, Nice). Néanmoins, de graves revers ternissent considérablement l’image du régime, et renforcent une opposition extérieure (Victor Hugo) et intérieure. Le pari de la lutte contre la Prusse pour redonner un certain lustre à l’Empire, précipite en fait sa chute. Il se termine ainsi en 1870 après la défaite de Sedan. La perte de l’Alsace-Lorraine et les considérables indemnités dues à l’Empire allemand créé à la faveur de l’avantage pris par la Prusse, conduisent à un ressentiment national fort (la Revanche). Un fait significatif pour les évènements suivants sera que la croissance de la population italienne et surtout allemande dépasse de loin celle des français, la France qui était le pays le plus peuplé d'Europe pendant la révolution.

La Troisième République et la Libération de 1945

L'emblématique affaire Dreyfus
L'emblématique affaire Dreyfus

La guerre de 1870 entraîne la chute du Second Empire et le retour à la république, après l’insurrection de la Commune de Paris. Le Second Empire avait évolué vers un régime parlementaire, et son héritage est en partie repris par la IIIe République. Après quelques années d’hésitation, la Troisième République est finalement confirmée en 1875, la pratique des institutions en faisant un régime d’assemblée.

Sous la Troisième République, la France étend son empire colonial, dont la conquête avait commencé sous les monarchies du XIXe siècle (Afrique occidentale et équatoriale, Maroc, Tunisie, Madagascar, Indochine).

Sortie victorieuse, mais au prix de souffrances démographiques et économiques immenses de la Première Guerre mondiale, la France connaît une période de crise économique et politique dans les années 1930. La défaite de 1940 conduit à l’attribution par vote des pleins pouvoirs au maréchal Pétain pendant la Seconde Guerre mondiale. Celui-ci remplace la république par un État français contesté par la France libre du général de Gaulle jusqu’en 1944.

Les Quatrième et Cinquième Républiques

À la suite de la Seconde Guerre mondiale, la Quatrième République est promulguée le 27 octobre 1946, mais elle fait face à de graves difficultés dans l’Empire colonial, d’abord en Indochine, puis en Algérie, tandis qu’ailleurs la décolonisation se fait par négociation. L’instabilité gouvernementale qui en résulte, génère finalement une crise qui conduit à un changement de constitution. Pourtant, malgré les changements fréquents de ministères, une certaine constance de la politique de construction européenne a permis de participer activement tout d’abord à la Communauté européenne du charbon et de l’acier en 1950, puis à la signature du traité de Rome en 1957 fondateur du Marché commun. Par ailleurs, la politique de développement de l’industrie nucléaire tant civile que militaire, a permis d’assoir une politique indépendante dans les années 1960.

La Constitution de la Ve République, rédigée sous l’influence du général de Gaulle et de Michel Debré, est adoptée le 4 octobre 1958. Elle met en place une République à régime parlementaire qui s’avère mieux résister aux instabilités que les républiques parlementaires précédentes. En 1962, la conjonction de l’élection du président de la République au suffrage universel direct et du fait majoritaire au Parlement favorable au président va modifier la Constitution pour en avoir une lecture favorable au président. On parle alors de régime parlementaire présidentialisé. Ce cas est unique à la France ; dans tous les autres régimes parlementaires, le chef de l’État s’est systématiquement effacé au profit du chef de gouvernement, qui est soutenu par la majorité parlementaire. Maurice Duverger, lui, a souhaité définir la Ve comme relevant d’une nouvelle catégorie, celle du régime semi-présidentiel. Cette typologie n’est cependant pas acceptée par tous.

À partir de 1973, l’économie française connaît une succession de crises économiques et de périodes de faible croissance, qui entraînent une alternance fréquente au sein du pouvoir. De 1986 à 1988, puis de 1993 à 1995 et enfin de 1997 à 2002, le phénomène de la cohabitation (annulation du fait majoritaire favorable au Président, ce qui fait que le Premier ministre est d’un bord politique différent de celui du Président) modifie encore la lecture de la Constitution, pour revenir à une lecture plus proche de sa conception en 1958, c’est-à-dire un régime parlementaire.

Depuis les années 1950, la réconciliation, puis la coopération avec l’Allemagne ont permis à la France de jouer un rôle de moteur dans la construction européenne, notamment avec la Communauté économique européenne. Elle est devenue l’un des principaux pays de l’Union européenne, partisan d’une Europe politique forte, bien qu'elle ait rejeté la Constitution européenne par 55 % des suffrages le 29 mai 2005.

Organisation politique

Nicolas Sarkozy, actuel président de la République française
Nicolas Sarkozy, actuel président de la République française
François Fillon, actuel premier ministre
François Fillon, actuel premier ministre
Icône de détail Article détaillé : Politique de la France.

Principes constitutionnels

La France est une République constitutionnelle, « indivisible, laïque, démocratique et sociale » (article Ier de la Constitution de 1958) à régime parlementaire présidentialisé (dont la lecture se fait en faveur du Président de la République, parfois appelé à tort ou à raison régime semi-présidentiel). La réforme constitutionnelle du 28 mars 2003 (acte II de la décentralisation) a ajouté dans ce même article que l’organisation de la République était décentralisée.

Avant 1962, le président de la République française était élu au suffrage universel indirect par un collège électoral élargi, de façon à éviter la prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif qui s’était produite sous la IVe République et qui avait provoqué le blocage des institutions. En novembre 1962, le président de la République a demandé par référendum qu’il soit élu au suffrage universel direct, en utilisant l’article 11 de la Constitution et non l’article 89 de celle-ci. L’article 11 permet de soumettre au référendum des lois sur les pouvoirs publics, sur l’organisation des institutions ou encore sur les traités internationaux tandis que l’article 89 permet de soumettre une révision constitutionnelle au peuple mais après l’accord du Parlement réuni en Congrès. Ce choix a entraîné le renversement du gouvernement Pompidou par une motion de censure. Cette motion de censure est la seule de la Ve République à avoir abouti.

Dans la Constitution de la Ve République, le pouvoir exécutif est renforcé au détriment du pouvoir législatif. Le président a acquis des pouvoirs propres tels que le droit de dissolution de l’Assemblée nationale (article 12 de la Constitution), le droit de soumettre au peuple un référendum (article 11 de la Constitution), le pouvoir de nommer le Premier ministre (article 8 de la Constitution) ou encore le droit de message au Parlement (article 18 de la Constitution). En ce qui concerne le gouvernement, celui-ci détermine et mène la politique de la nation. Il dispose également du pouvoir réglementaire lui permettant de faire adopter des lois. Il fixe également les 3/4 des ordres du jour à l’Assemblée nationale.

Depuis la réforme constitutionnelle de 2001, le président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct (contre 7 ans auparavant). Il nomme le Premier ministre.

Le Parlement est constitué de l’Assemblée nationale, réunissant 577 députés, et du Sénat, comprenant actuellement 331 sénateurs (il y en aura 346 en 2010) élus pour six ans au suffrage indirect et renouvelé de moitié tous les trois ans (à partir de 2010). Les Français de l’étranger voient leurs intérêts défendus auprès du Parlement par l’Assemblée des Français de l’Étranger.

Le siège du Sénat au palais du Luxembourg
Le siège du Sénat au palais du Luxembourg


Divisions administratives

Corse Languedoc-Roussillon Provence-Alpes-Côte d'Azur Rhône-Alpes Bourgogne Franche-Comté Alsace Lorraine Champagne-Ardenne Midi-Pyrénées Aquitaine Limousin Auvergne Poitou-Charentes Centre Pays de la Loire Bretagne Basse-Normandie Haute-Normandie Île-de-France Picardie Nord-Pas-de-Calais

Régions de France.
Régions de France.

Les principales divisions administratives françaises sont les régions qui sont au nombre de 26 dont 22 métropolitaines, les départements (100 dont 4 outre-mer) et les arrondissements.

Ces derniers arrondissements sont découpés soit en cantons (pour les collèges électoraux), soit en communes (environ 36 800) pour l’administration territoriale locale. Les cantons regroupent le plus souvent des communes complètes, toutefois certaines communes importantes sont découpées sur plusieurs cantons qui peuvent aussi comprendre d’autres communes voisines moins peuplées.

Enfin quelques communes très importantes (Paris, Lyon, Marseille) sont elles-mêmes divisées en arrondissements de commune pour l’administration territoriale avec des mairies locales disposant d’une certaine autonomie financière et administrative au sein du même conseil municipal.

Le département de Paris ne comprend qu’une seule commune. Les 4 régions en outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion) ne comptent chacune qu’un seul département. La région de la Corse (qui comprend deux départements) a un statut spécial de collectivité territoriale légèrement différent des autres régions métropolitaines. Ces régions sont toutefois partie intégrante de l’Union européenne.

Depuis les lois Defferre de 1982-1983 et Raffarin de 2003-2004, la France est un État décentralisé. La réforme constitutionnelle de février 2003 précise que l’organisation de la République est décentralisée. La décentralisation, qui s’est dans un premier temps accompagnée de la déconcentration, favorise aujourd’hui pleinement l’émergence de véritables pouvoirs locaux dont l’équilibre fait cependant encore débat.

Aux côté des collectivités territoriales de plein exercice que sont la commune, le département et la région, il existe aussi un échelon intercommunal qui est amené à exercer de plus en plus de compétences (développement économique, aménagement de l’espace, habitat, transports publics, assainissement). En effet, les communes sont toutes invitées à se regrouper sous le régime de l’intercommunalité qui dispose désormais d’une autonomie financière et fiscale, et de l’autorité de personne morale et juridique reconnue (l’établissement public de coopération intercommunale ou EPCI). En 2006, 2573 communautés (communautés de communes, communautés d’agglomération et communautés urbaines) recomposent le territoire national (soit 90 % des communes et 85 % de la population françaises. Certaines intercommunalités regroupent des communes de départements ou même de régions différentes. Dans les régions frontalières, des intercommunalités existent aussi avec des collectivités locales des pays voisins, ce qui facilite la gestion d’équipements communs, notamment en matière de transport.

Un nouvel échelon a été créé avec l’élaboration des pays, qui regroupe des communes et des intercommunalités dans des ensembles plus grands que ne le sont les intercommunalités, afin de rassembler l’ensemble des communes d’un territoire, même celles exclues des intercommunalités existantes.

La France est « une et indivisible », mais cette formule crée certaines tensions dans plusieurs « pays » ou « régions », dont les spécificités, notamment linguistiques, seraient insuffisamment reconnues d'après certains mouvements régionalistes (Alsace, Bretagne, Catalogne, Corse, Flandre, Pays basque, Pays Occitan, etc.).

France d'outre-mer

Icône de détail Article détaillé : France d'outre-mer.
France métropolitaine et d'outre-mer (bleu)
France métropolitaine et d'outre-mer (bleu)

Des collectivités françaises en outre-mer ont des statuts particuliers liés à leur plus forte autonomie : les collectivités de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon ont une administration locale unique combinant les fonctions généralement conférées aux régions et départements métropolitains. Toutefois, Mayotte évolue depuis 2001 vers le statut de département d’outre-mer, pour une plus forte intégration. Ces deux collectivités, bien que situées hors de l’Union européenne, utilisent l’euro comme monnaie.

Les autres collectivités d’outre-mer du Pacifique ont des statuts d’autonomie plus étendue où cohabitent l’administration territoriale régalienne et l’administration coutumière (Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna). Bien que possédant toujours une division et une administration communale (sauf à Wallis-et-Futuna où ce sont les villages coutumiers qui jouent ce rôle au sein des trois royaumes coutumiers), ces collectivités ne sont pas découpées en départements, mais en provinces (ou royaumes) et en villages (sur

les bases coutumières) ayant des fonctions normalement affectées aux départements et communes en métropole et dans les régions d’outre-mer, notamment en matière de justice, d’éducation ou de citoyenneté. De plus, la fonction de région y est transférée à un gouvernement local où sont représentés les autorités coutumières et régaliennes, ainsi qu’un administrateur de la République. Ces collectivités, hors de l’Union européenne, utilisent le franc pacifique comme monnaie commune (liée à l’euro depuis 1999, au lieu du franc français). Il faut noter que la Nouvelle-Calédonie dispose d’un statut particulier transitoire spécifique avant un futur référendum devant déterminer si le territoire demeurera dans la République française avec une large autonomie, ou deviendra indépendant (avec une éventuelle association).

D’autres terres françaises en outre-mer peu ou pas habitées sont gérées à distance depuis un autre territoire habité, par un administrateur désigné par l’État au nom de la république : les îles Éparses (dans l’océan Indien, dispersées autour de Madagascar, ou près de Mayotte ou Maurice) et les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF, au Sud de l’océan Indien) sont administrées depuis la Réunion, et Clipperton (à l’Est de l’océan Pacifique, au large du Mexique) est gérée depuis la Polynésie française. Ces terres n’ont pas d’administration locale propre.

Géopolitique et puissance militaire

Porte-avions nucléaire Charles de Gaulle
Porte-avions nucléaire Charles de Gaulle

La France fait partie des cinq pays qui sont juridiquement reconnus comme « États dotés de l’arme nucléaire » par le traité de non-prolifération nucléaire. L’armée française est, avec celle du Royaume-Uni, l’une des plus dotées financièrement en Europe. En effet, à elles deux, elles représentent plus de 40 % des dépenses militaires de l’Union européenne. La France lui consacre 2,5 % de son PIB (pour un budget de 38 milliards d’euros en 2006), là où ses homologues européens (hors Royaume-Uni et Grèce) y consacrent 1,5 % de leur PIB, d’après l’OTAN[10].

Les forces militaires sont divisées en quatre armées principales :

Depuis 1996, l’armée est devenue professionnelle et le service militaire réduit à une journée d’appel (mixte). D’une capacité de plus de 350 000 hommes, elle est déployée à travers le monde notamment au Kosovo, en Côte d’Ivoire, dans ses territoires d’outre-mer, mais également au Moyen-Orient où elle assure un maintien de la paix, ou une sécurisation de ses moyens d’approvisionnement en pétrole notamment. Elle mobilise également plus de 1000 hommes dans le cadre du plan Vigipirate.

Géographie

Géographie française
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Photo satellite du territoire continental européen de la France   août 2002
Photo satellite du territoire continental européen de la France août 2002

La France est le 47e État par sa surface terrestre et le 2e par la surface de sa zone économique exclusive[11].

Frontières

Icône de détail Article détaillé : Formation territoriale de la France.

Son territoire européen[12] est bordé par l’océan Atlantique à l’ouest, par la Manche (qui la sépare du Royaume-Uni) et la mer du Nord au nord, par la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse et l’Italie à l’est, et par la mer Méditerranée, l’Andorre, Monaco et l’Espagne au sud.

Les territoires français sur les cinq autres continents sont bordés par le Brésil et le Suriname via la Guyane ainsi que le Royaume des Pays-Bas via l’île de Saint-Martin, mais aussi par l’océan Pacifique via la Polynésie française, Wallis-et-Futuna, la Nouvelle-Calédonie et l’Île Clipperton ; l’océan Indien via La Réunion, Mayotte et les Îles Éparses ; l’océan Antarctique et l'Australie via les Terres australes et antarctiques françaises et la mer des Caraïbes via la Guadeloupe, la Martinique, l’île Saint-Martin et l’île Saint-Barthélemy.

Le territoire européen de la France est localisée dans l'ouest de ce continent (voir la liste de points extrêmes de la France). La France possède aussi des territoires, sous différents statuts administratifs, en dehors d'Europe: en Amérique du Nord, dans les Antilles, en Amérique du Sud, dans l’océan Indien, dans le nord et le sud de l’océan Pacifique et en Antarctique. Elle partage en Europe 2 970 km de frontières terrestres avec huit pays  : Espagne (650 km), Belgique (620 km), Suisse (572 km), Italie (515 km), Allemagne (450 km), Luxembourg (73 km), Andorre (57 km), Monaco (4,5 km). En Guyane, les frontières sont de 700 km[13] avec le Brésil et 520 km avec le Suriname. Une frontière longue de 10,2 km (mais non matérialisée) sur l’île de Saint-Martin aux Antilles sépare la partie française de celle sous souveraineté des Pays-Bas. Enfin la Terre Adélie (dans les TAAF) revendiquée par la France est enclavée dans une partie de l’Antarctique revendiquée par l’Australie. Les côtes françaises en Europe présentent quatre façades maritimes tournées vers la mer du Nord, la Manche, l’océan Atlantique et la mer Méditerranée, ce qui fait de la France un carrefour de cultures et de communications unique dans ce continent.

D'une superficie européenne de 543 965 km² (655 688 km² avec les territoires des autres continents)[14], la France s'étend sur 1 000 km du nord au sud et d'est en ouest (plus grande distance nord-sud : Bray-Dunes - Cerbère). C'est le troisième plus grand pays d'Europe, après la Russie et l'Ukraine (2e si on compte les territoires en dehors d'Europe) et le plus grand de l'Union Européenne. Le territoire européen de la France a quatre façades maritimes sur (du nord au sud) : la Mer du Nord, la Manche, l'océan Atlantique et la mer Méditerranée. La longueur totale de ses côtes atteint 3 427 km (en dehors des côtes corses qui mesurent environ 1000km).

À l'exception de sa frontière nord-est, en Europe le pays est principalement délimité par des mers, l'Océan Atlantique et des frontières dites « naturelles » : le Rhin, le Jura, les Alpes et les Pyrénées.

Paysages

La France métropolitaine a une grande variété de paysages, entre les plaines côtières situées dans le nord et l’ouest et les chaînes de montagnes dans le sud-est (les Alpes) et dans le sud-ouest (les Pyrénées). Les Alpes françaises possèdent le point le plus haut d’Europe de l’Ouest, le mont Blanc, qui culmine à 4 810 m. Il existe aussi d’autres régions montagneuses plus anciennes, telles la Corse, le Massif central, le Jura, les Vosges, le massif armoricain et les Ardennes qui sont assez rocheuses et boisées. La France bénéficie également d’un réseau fluvial étendu qui est composé principalement par la Loire, le Rhône (source en Suisse), la Garonne (source en Espagne), la Seine et une partie des cours du Rhin, de la Meuse, et de la Moselle ainsi que la Somme, et la Vilaine qui constituent leurs propres bassins fluviaux.Depuis 2004, la France connaît un déficit de sa balance commerciale, de plus en plus creusé.

Autres aspects socio-économiques

Les remous de l'affaire EADS ont pour origine les retards pris par les livraisons du dernier fleuron d'Airbus: l'A380
Les remous de l'affaire EADS ont pour origine les retards pris par les livraisons du dernier fleuron d'Airbus: l'A380

Le chômage, à 7,5 % en mars 2008, est l’un des plus élevés d’Europe, alors que depuis 30 ans ce problème est officiellement la priorité gouvernementale quel que soit le parti au pouvoir. Le chômage touche particulièrement les femmes, les plus de 50 ans et les jeunes (quoique les estimations soient légèrement faussées pour ces derniers, puisque leur surreprésentation résulte en partie du fait qu'ils sont une minorité à rechercher un emploi avant 22 ans).

En 2008, 3,68 millions de personnes (6,4 % de la population) vivaient sous le seuil de pauvreté de 50 %, et 7,13 millions de personnes (12,1 % de la population) vivaient sous le seuil de pauvreté de 60 %[29]. La pauvreté absolue diminue constamment en France, et la pauvreté relative diminue plus faiblement (la pauvreté relative étant définie relativement au niveau de vie moyen, elle ne peut que difficilement disparaître)[30]

Les 15 % des ménages les plus riches possèdent 55,8 % de l’ensemble du patrimoine (ce sont en majorité des personnes âgées)[31].

Situation des administrations publiques

Le déficit public, comme le déficit budgétaire, sont très élevés : pour 2007, les dépenses de l’État nettes s’établissent à 271 milliards d’euros ; alors que les recettes totales nettes s'élèvent à 228 milliards d’euros. D’après le ministère des finances français, le déficit s’établira à environ 42 milliards d’euros en 2007[32].

La dette publique des administrations publiques (État, collectivités territoriales, Sécurité sociale, ODAC) se montait à 1150 milliards d'euros fin 2006, soit 64 2 % du PIB (les critères du Pacte de stabilité et de croissance du Traité sur l'Union européenne limitant le déficit à 3 0 % du PIB et la dette à 60 % du PIB)[33]

 
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